31 mai 2016

Le Bio, Florence et le blé à moudre

L’école de Saint-Jean du Bruel a fait appel cette année au CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) : une intervenante, Florence, est déjà venue deux fois en classe de cycle 2 pour présenter l’animation « de la ferme à l’assiette ». 

Les élèves ont pu découvrir le travail d’une ferme selon les saisons, distinguer des animaux en regardant uniquement des fragments, faire des semis , reconnaitre les farines : de seigle, de blé, de châtaignes ou encore de maïs et étaient réjouis de pouvoir faire de la farine au moulin à café bio (à manivelle), du pain indien du Naan , du beurre.

Un troisième rendez-vous est fixé au mois de juin : cette fois, les élèves conduiront Florence pour la visite d’une ferme locale qui a bien voulu nous accueillir, la ferme des Crozes Hauts.

Nous sommes impatients de découvrir cet élevage !





Pour en savoir plus, suivez l'onglet Permaculture dans la barre de menu en haut de page.

Verdun, cent ans après

Dimanche 29 mai. Saint-Jean du Bruel commémore le centenaire de la bataille de Verdun et se souvient de ses Poilus.

Pour l'occasion, c'est Liliane Fabregoul, conseillère municipale, qui a lu la longue liste des Morts pour la France de 1914 -1918.

M. Regord, maire, a donné lecture du message du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire Centenaire de la bataille de Verdun – 29 mai 2016 :

En ce dimanche 29 mai 2016, la France commémore le centenaire de la bataille de Verdun. Aujourd’hui, 50 ans après la cérémonie présidée par le général de Gaulle, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne se retrouvent sur les lieux où l’histoire s’est écrite.

Verdun est un symbole de notre mémoire nationale.

Verdun, c’est d’abord un « enfer », celui de la guerre industrielle. De février à décembre, pendant 300 jours et 300 nuits, les armées allemande et française se sont affrontées, et plus de 300 000 soldats des deux camps y laissèrent leur vie. La terre où ils reposent encore aujourd’hui reste profondément bouleversée par ce déchaînement de violence.

Verdun, c’est aussi une ville martyre.

Verdun, c’est pour la France le symbole de la Grande Guerre. L’immense majorité des poilus de 1916 sont passés par Verdun. Chaque famille, chaque commune, chaque territoire de France, a « fait Verdun ». La route de la « noria » par laquelle troupes et matériels sont acheminés vers le Front devient très vite la « Voie Sacrée », car la bataille de Verdun est la bataille de la France.

Verdun, c’est aussi le symbole fort de la réconciliation franco-allemande. Le 22 septembre 1984, c’est devant l’ossuaire de Douaumont que François Mitterrand et Helmut Kohl se sont tenu la main. Il n’y avait pas de geste ni de lieu plus emblématique pour célébrer cette réconciliation.

Dans la continuité de ce geste, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne honorent aujourd’hui sur le champ de bataille et dans la ville de Verdun, les soldats et les civils dont la bataille a brisé les destins. Ils inaugurent ensemble le Mémorial de Verdun rénové, héritage des Anciens Combattants, qui rappelle à tous les visiteurs ce qu’a été la bataille des deux côtés du Front.

Alors que les derniers témoins ont disparu, il revient aux nouvelles générations de porter le souvenir de Verdun. C’est pour cela que près de 4000 jeunes français et allemands, venus de tous les territoires, ont été invités à vivre à Verdun et sur le champ de bataille, ensemble, pendant plus de trois jours. Ce sont eux qui aujourd’hui sont au cœur de la cérémonie franco-allemande.

L’héritage de Verdun doit être pour nous une leçon de paix, une leçon d’Europe et l’occasion d’adresser un message d’espoir à la jeunesse.

Jean-Marc TODESCHINI 



Françoise Rochat expose à Noria

Les huiles et aquarelles de Françoise Rochat inaugurent la saison des expositions qui prendont place cet été dans l'espace d'accueil de Noria.

Ses huiles et aquarelles seront visibles à Noria, Maison de l'eau, jusqu'au 14 juin. On les reverra à Saint-Jean du Bruel du 12 au 21 août pendant la Ronde des arts à la Maison du Parc.

Françoise Rochat vit à Sauclières depuis plusieurs années. C'est là qu'elle a installé son atelier de peinture et dans les paysages voisins qu'elle trouve son inspiration, "au plus près de la nature environnante".

Cette Saucliéroise d'adoption est d'origine pyrénéenne. Elle s'est initiée à la peinture dans les ateliers de Tarbes, de Vic en Bigorre et de Plaisance du Gers. Au fil des ans, elle a participé à de nombreuses expositions, à Sainte-Marie de Campan, Maubourguet ou dans l'abbaye de Saint-Sever de Rustan.

Passée désormais du Gers en Aveyron, Françoise Rochat y prolonge son amour de la nature et nous livre sa vision fraîche et colorée de peintre paysagiste amoureuse d'oiseaux et de fleurs. Par ces jours de pluie, c'est un peu de soleil qui entre au musée ...




28 mai 2016

Le jour de Gilbert

Les Saint-Jeantais s'étaient réunis hier dans la salle d'animation où un grand buffet était dressé en l'honneur de Gilbert Auglans. On est venu de tous les hameaux, des plus jeunes aux plus vieux. Personne ne voulait manquer la petite fête de départ à la retraite de Gilbert. 

Et c'est devant un public fort nombreux que M. Regord, maire, a rendu un amical hommage à celui que tout le monde connaît dans le village pour son efficacité, sa disponibilité, sa connaissance des leiux et ... son sacré caractère.

Et Gilbert aussi avait un peu de mal à cacher son émotion. C'est que trente ans, ça compte. Trois maires, cinq équipes municipales ...

Bonne route, Gilbert. 




27 mai 2016

Des fleurs de Sauclières au Cimaises de Noria

C'est Françoise Rochat, artiste résidant à Sauclières, qui ouvre la saison des expositions dans l'espace d'accueil de Noria et dans la salle Jacques Cros. 

Huiles et aquarelles feront entrer dans les murs du musée quelques oiseaux et fleurs des champs.

Les oeuvres de Françoise Rochat resteront visibles du 1er au 14 juin en attendant de revenir à Saint-Jean au mois d'août pour participer à la Ronde des Arts dans la vaste salle de la Maison du Parc.





25 mai 2016

Luigi fait sa Comédie

Il est sur tous les fronts, Luigi. Quand il descend de ses sommets où il est parti cueillir l'image unique d'un rapace saisi au plus près, quand il ne court pas les éditeurs, il expose.
 
Luigi de Zarlo sera à la Maison du Parc du 12 juillet au 9 août où il présentera quelques unes de ses photographies en compagnie de quelques photographes amateurs de Saint-Jean du Bruel.

On le trouve aussi à Noria où il a investi la salle de conférence et accroché aux murs une impressionnante série de photos tout droit venues du mont Aigoual.

Où croyez-vous qu'il sera ce week-end ? On le retrouvera du 27 au 29 mai à la Comédie du livre de Montpellier où il présentera deux ouvrages nouveaux, le second volume de sa série Art'bres et son tout dernier livre, Photographe, photo graphe, à comprendre en deux mots, celui qui écrit avec la lumière. Car l'insatiable marcheur photographe est aussi un peu poète ...


24 mai 2016

De l'école à la ferme

Les élèves d'Olivier reviennent d'un petit séjour au Hameau de Moulès, à Fondamente. Et les voici la tête pleine de souvenirs de découvertes, de rires et d'expériences. Il faut dire qu'il s'en est passé des choses en trois jours et deux nuits, loin de l'école, du village et des parents. 

Olivier nous raconte cette virée à sa manière, pleine d'enthousiasme et de poésie. 

 " Qu'importe le chemin ; marche par amour des pas. Quelques heures sans les familles, avec sa classe dans un autre trou de verdure, représentent un pas de géant dans l'enfance. Certains souvenirs d'enfance durent toute la vie, écrivait Dostoïevsky. Oui, malgré les activités de la journée, le moment du coucher est dans toutes les têtes. Malgré les calins et les brossages de Séraphin, les mimiques des chèvres ou des moutons, les coups de tapon de Pépin le cochon en train de fouir dans la gadoue, les regards s'évadaient parfois en soupir.

C'est petit six ans mais c'est assez grand pour s'intéresser à la marche du monde. Répartis en quatre brigades, de l'eau, de l'énergie, des déchets et de l'entraide, les voici affublés d'un badge à la couleur de leur mission, prendre soin du vivant, vital pour sa vitalité. Expliqué (du latin ex plicare, ce qui était plié avant) par Julia, brigadière chef du développement durable, tout paraissait facile. Planter des radis au cordeau, faire du pain à partir du grain, moudre, ajouter farine, sel, eau, levure, laisser cuire trois haures dans un four à bois ... Et voilà du pain délicieux ! Vous en doutiez ? Du pain à partager à 50 avec les élèves de la classe voisine.

On dit soigner les animaux. En prendre soin ! Volailles, lapins demandent du temps d'attention et leur environnement aussi.Eh! oui, il faut curer la mare aux canards, mettre de la paille neuve dans les litières, éviter le bruit pour ne pas déranger les couveuses, lever les oeufs ... Bref, cette mini ferme avec maxi jardin, compost transparent et maxi basse-cour nous a bien occupés dans les journées. A la cantine, ce n'était peut-être pas comme avec Nicole, mais on a goûté à tout et on a bien mangé.

Et surtout, apprentissage numéro un, on a ppris à vivre ensemble, à se respecter, à s'écouter, à vision de s'entendre. Il y a eu des geste d'amitié. Très beaux. Lui, qui faisait attention à l'autre et qui montrait l'exemple. Quelques coquineries aussi, et tant de joies firent qu'au moment de partir beaucoup voulaient encore rester encore. A l'arrivée, il y aura peut-être quelques mélanges de chaussettes et de tee shirt, ils reviennent de leur premier voyage et beaucoup ont cultivé le courage. Tout seul ! Vous imaginez ?

 Allez, les enfants, on y va. Vos familles ont envie de vous serrer sur le coeur."







23 mai 2016

Les belles jardinières

Les belles jardinières ? Non, non, ce n'est personne, et pourtant elles sont très belles, et toutes en fleurs. Ce sont les agents de la commune qui les ont débitées, creusées et garnies. Elles sont quatre et elles encadrent fièrement le rond point de l'Esplanade au départ de la route de Sauclières.

Saint-Jean du Bruel, village fleuri, améliore chaque année son parc végétal. Nous avons vu ces derniers jours les agents municipaux installer d'autres jardinières tout en haut des  lampadaires. C'est à eux que nous devons le fleurissement du village. Aux Saint-Jeantais maintenant de ner pas oublier que les quatre belles jardinières encadrent un rond point et qu'unb rond point ne se coupe pas en tirant tout de suite à gauche mais en faisant honnêtement le tour du terre plein central ...





22 mai 2016

Jupiter et Apollon à l'école de Sauclières

Vendredi après-midi les volets de l'école de Sauclières étaient fermés. Sortie scolaire ? Point du tout. Voyage périscolaire en pleine mythologie grecque avec diaporama et commentaires de Marie-Thérèse Genin. Dans la pénombre de la salle les élèves de Pauline Valentin découvrent les dieux antiques des Grecs et des Romains.

Ces dieux avaient un côté très humain, se mêlaient volontiers des affaires des hommes et se comportaient à peu près comme eux, à la différence qu'ils étaient immortels et possédaient quelques pouvoirs que les hommes n'avaient pas.
On s'intéresse à Jupiter que les Grecs appelaient Zeus, à une de ses conquêtes, Leto et à leurs deux enfants, Diane-Artémis et Orphée. On rit des hommes changés en grenouilles par Leto. On s'interroge sur l'arc et la lyre d'Apollon, sur ses pouvoirs, sur son art, sur la Pythie qui transmettait ses oracles assise sur un trépied.
On croise une sorte de petit ange malicieux qui décoche des flèches qui rendent amoureux et, pour finir, on écoute l'histoire du roi Midas et on découvre que même aux temps très anciens on ne savait pas garder longtemps un secret ... le roi Midas a des oreilles d'âne.



21 mai 2016

Les feux du moulin

A Noria, la salle de conférence et la salle d'accueil se transforment en salles d'exposition et viennent d'être équipées de barres de spots spécialement destinés à mettre en lumière les oeuvres des artistes qui passeront cet été par le Musée de l'eau.

La salle de conférence accueillera comme l'année dernière des photographies de Luigi de Zarlo.

D'autres expositions temporaires sont programmées. Elles prendront place dans le hall d'accueil et la salle Jacques Cros, chacune pour une durée de trois à quatre semaines.

 


20 mai 2016

La mauvaise herbe et les jeunes pousses

L'herbe pousse vite et dru au jardin bio de Saint-Jean du Bruel, si vite et si dru que les enfants ne retrouvent plus leur place sur le mandala et que la mauvaise herbe menace d'étouffer les jeunes pousses. 

Au nom de ses apprentis jardiniers la directrice lance un appel aux parents.


"Chers parents
Ce printemps pluvieux nous donne du fil à retordre au potager. Nous avons beaucoup d’herbes que nos petites mains n’arrivent pas tenir en respect …
Pour les plus courageux, rendez-vous au potager ce dimanche 22 mai à partir de 9h avec gants et outils afin de laisser enfin la place libre aux légumes !"


 
 

10 mai 2016

Le musée de l'eau ouvre ses portes aux artistes locaux

La Maison de l'eau poursuit son entreprise de rajeunissement. A l'exposition des photographies de Luigi de Zarlo dans la salle de conférence et à la présentation de maquettes de moulins dans la nouvelle salle Jacques Cros s'ajouteront prochainement des expositions temporaires dans les murs du vieux moulin.

De juin à octobre plusieurs artistes viendront ainsi exposer leurs oeuvres dans la salle d'accueil et la salle Jacques Cros.
La première exposition nous permettra de découvrir quelques toiles de Sylvie Dedet, artiste particulièrement sensible au foisonnement des éléments naturels. Les oeuvres qu'elle choisit pour Noria feront, comme il se doit pour un musée abrité dans un moulin, grande place à des représentations et motifs inspirés par l'eau.
En savoir plus sur Sylvie Dedet

La montagne
Maisons sur l'eau
Nuages et pluie

09 mai 2016

Commémoration du 8 mai 1945

Sous la pluie et le vent, quelques Saint-Jeantais, fidèles à la mémoire de leurs Morts pour la France, se sont réunis ce dimanche au monument aux morts pour commémorer la victoire du 8 mai 1945. 
M. Regord, maire, a lu le message de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

« Il y a 71 ans, les hostilités de la Seconde Guerre mondiale prenaient fin en Europe. Mais il fallut attendre, le 2 septembre 1945, avec la capitulation du Japon, pour qu’elles cessent sur l’ensemble des continents. Le 8 mai 1945, la France et l’Europe, dont la reconquête de la liberté avait commencé plusieurs mois auparavant, s’apprêtaient à retrouver la paix. Dans ce combat terrible qui avait opposé le nazisme aux valeurs démocratiques, celles-ci venaient de triompher. Tout au long du cycle commémoratif du 70e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale qui a pris fin l’an dernier, la France, avec force, a rendu hommage aux femmes et aux hommes qui ont permis la Libération et la Victoire. Certains avaient fait le choix de la France Libre sur tous les continents. Les Forces françaises libres et ses soldats venus d’Afrique n’ont cessé de combattre pour la liberté de la France. Leur souvenir fut particulièrement honoré lors de la commémoration de la Libération de la
Corse le 4 octobre 2013 et de celle du Débarquement en Provence le 15 août 2014.
Leur combat avait été mené aux côtés des Alliés venus libérer la France par le Débarquement en Normandie. La République française a exprimé le 6 juin 2014 sa reconnaissance éternelle à ces dix-neuf pays grâce à qui nous vivons en paix et en sécurité aujourd’hui. La lutte fut aussi menée de l’intérieur, dans l’ombre de la clandestinité et de la répression nazie. Ces femmes et ces hommes ordinaires ont choisi la Résistance parce qu’ils étaient convaincus au fond d’eux-mêmes des valeurs qu’ils portaient, parce qu’ils cherchaient simplement à servir la France. Elle s’est souvenue d’eux le 27 mai 2015 lorsque Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, et avec eux l’esprit de la Résistance, entraient au Panthéon.
La Seconde Guerre mondiale fut marquée par un déchaînement de violence jusqu’alors inconnu dans l’histoire. Durant ces années de guerre, la distinction entre le front et l’arrière a été abolie. Il faut se souvenir, aujourd’hui, de toutes ces femmes, de tous ces enfants, de tous ces hommes qui ont souffert et qui portèrent cette souffrance jusqu’à leur mort : les réfugiés, les victimes des bombardements, les prisonniers de guerre, les internés, les déportés.
Ces mémoires de courage et de souffrance doivent continuer à vivre, au-delà des commémorations. A vivre dans les lieux qui les incarnent, tels que les plages du Débarquement, le Mont-Valérien, le camp de Natzweiler-Struthof, la prison de Montluc, le mémorial de la Déportation et celui de la Shoah, bientôt celui du Mont-Faron, et aujourd’hui, celui du Mémorial des civils dans la guerre à Falaise en Normandie, inauguré ce 8 mai 2016.
En ce 71e anniversaire de la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale, il ne faut pas cesser de visiter et d’arpenter ces lieux qui nous rappellent aussi que de toutes ces souffrances et de tous ces courages est née l’Europe libre et en paix : un héritage dont nous devons rester les gardiens vigilants ».