Un ban pour les bénévoles

C'était hier grande séance de debriefing pour les organisateurs et les bénévoles de l'édition 2016 du Trail du Roc de la lune. Et si Carole Pouget a commencé par réclamer des applaudissements pour les bénévoles ce n'était pas pour chauffer la salle mais bien parce que les bénévoles, venus de plusieurs communes, ont fait l'unanimité par leur implication, leur disponibilité et leur attention à des coureurs parfois défaillants, parfois perdus et bien souvent transis de froid dans les passages les plus hauts.
Il est vrai que les courses du Trail du Roc de la lune tendent délibérément vers cette signature. Ce sont des courses dures, des courses de caractère, délibérément tracées pour des coureurs de caractère et ouvertes à des trailers confirmés. Et comme les organisateurs ezt les bénévoles ont aussi leur caractère ... on attend avec impatience de savoir ce que seront les parcours prévus pour l'édition 2017.
Car s'il y a debriefing c'est bien dans l'esprit de faire mieux la prochaine fois, même si l'on a pu cette année se féliciter de quelques records battus en nombre de participants (trois fois plus nombreux sur le 120), de nations engagées, de connexions internet ou de visites sur le site officiel du Trail du Roc de la lune.
Alors bien sûr les bénévoles se sont exprimés et ont évoqué leurs satisfactions et leurs difficultés. On a commenté surtout le vécu des postes de ravitaillement et les attentes de participants, la prise en charge des coureurs épuisés et la relation, peut-être à parfaire, avec la Protection civile, les contraintes imposées par le Parc, le nombre et la place des postes d'abandon ... car tous les partants ne seront pas des finishers.
Mais si la course est dure, les trailers le savent en s'inscrivant, et les organisateurs la veulent ainsi. On ne franchit pas aisément le Pas du diable. Les barrières horaires pourraient bien d'ailleurs être relevées ...
Que sera le Trail 2017 ? Patience, les premières informations seront très prochainement rendues publiques. Côté bénévoles, on sait seulement qu'il faudra être un peu plus nombreux, au moins vingt de plus car dans l'esprit de Carole Pouget et Loulou Almès le Trail 2017 ne peut qu'être un peu plus diabolique.

Travaux au Pas du Cayla

Le goudronnage de l'Allée du Pas du Cayla a commencé. 

L'entreprise Sévigné a été chargée de l'éxécution des travaux. L'Allée sera goudronnée sur toute sa longueur.

Ces travaux sont entièrement financés par la Commune qui poursuit ainsi l'équipement du Pas du Cayla après l'installation de l'éclairage public.

Le Trail des employés municipaux

Pour les employés municipaux le week-end du Trail est une épreuve qui se joue avant et après les courses. C'est un long travail qui s'effectue dans l'ombre du Trail. Les employés municipaux, comme les bénévoles, sont les acteurs discretset pourtant nécessaires de ces deux jours d'épreuves. Leur part de travail ? C'est quand on n'en parle pas qu'elle est réussie.
Quelle était leur mission ?

Avant le Trail
installer banderole, estrades, chapiteaux et barnums (mairie, Trail, Comité des fêtes de Dourbies, Parc des Grands Causses)
disposer les barrières métalliques (près de 60 cette année)
Mettre en place les postes de ravitaillement, avec tables et chaises, pour près de trois cent personnes
Fournir l'eau et l'électricité,
Préparer le parking de l'ancienne colonie de vacances du Bruel

Et après le Trail, ce sont trois pleines journées de travail.
Démonter tout ce qui a été installé, chapiteaux, estrades, banderole
Ramener tables et chaises au dépôt
sans parler des longues heures employées à nettoyer les rue du village, l'Esplanade et l'ancienne colonie

Et les rubalises ? Les coureurs eux-mêmes ont participé à leur collecte.
Celles du 30 km ont été enlevées le jour même. Les autres disparaissent progressivement. C'est la dernière main apportée par les bénévoles qu'il convient de saluer pour leur disponibilité et leur participation aux tâches d'installation et de désinstallation autant que pour leur présence auprès des participants.

Les jambes et la tête

Il sera bien difficile pendant quelques jours d'oublier que Saint-Jean du Bruel est devenu un des grands rendez-vous des trailers et des fondeurs. Au village, on a pris l'habitude. Certains habitent sur place et on les voit sillonner les chemins de montagne par tous les temps.

Depuis quelques jours, les rubalises commencent à tracer les différents parcours et on voit apparaître quelques compétiteurs de tous âges venus avec un peu d'avance reconnaître les lieux. Samedi et dimanche, ils vont tout donner ...
Et certains parfois, qui n'étaient venus que courir, tombent amoureux du village et reviennent aussi pour le pays et pour les gens. C'est un peu l'histoire d'Emilie Lecomte, marraine cette année du 120 km. Emilie a organisé début avril un stage aux Fadarelles avec la complicité de Manu Ripoche, un stage pour des fondeuses de tous niveaux mais amoureuses de sport et de nature, histoire aussi de se retrouver "entre elles". Pour Emilie c'est aussi une devise, une façon de faire la promotion du sport féminin et de le faire reconnaître au même rang que le sport masculin.

La championne a la tête pleine de projets et caresse l'idée de les croiser avec son amour pour Saint-Jean où, dit-elle, toutes les conditions semblent réunies pour faire aimer et pratiquer les sports de pleine nature. Et, bien sûr, avec les valeurs spécifiques auxquelles Emilie tient particulièrement, un vrai retour aux sources, au plus près de la nature et du naturel. Pour Emilie, c'est le partage d'une passion.
Pour l'heure, la parole est aux compétitions du week-end et tout spécialement à l'Ultra du Pas du diable, son épreuve. Au fait, faut-il dire parrainé ou marrainé par Emilie Lecomte ?
Le temps patient nécessaire à la construction des projets personnels viendra. Mais au fond cette autre épreuve, de longue haleine, puise dans les mêmes valeurs qu'une course de fond. Carole Pouget et Loulou Almès, les organisateurs du Trail, le savent bien. Les voici maintenant dans la dernière ligne droite de l'édition 2016 du Trail du Roc de la lune, avec le 1212 à l'horizon, juste derrière en juillet.
Le Trail 2017 ? Carole et Loulou y travaillent déjà.

Un RPI écocitoyen

Le RPI Saint-Jean - Sauclières s'est lancé dans une passionnante aventure de permaculture. Les enfants des deux écoles sont engagés cette année dans une démarche d'initiation à la permaculture et au respect de la biodiversité avec l'aide de leurs maîtres et de quelques alliés inattendus, les insectes auxiliaires des jardins.

Depuis septembre, les signaux sont nombreux, les enfants du RPI se rapprochent de la nature. Jardin bio, hôtels à insectes, carnaval sur le thème du potager, redécouverte des métiers et savoir-faire de nos Anciens, action "de la ferme à l'assiette", etc.
Dans le jardin bio de l'école de Saint-Jean, se dessine maintenant un mystérieux mandala dédié à la permaculture. Les élèves de Sauclières ont aussi leur potager également protégé par un imposant hôtel à insectes.

L'expérience est en cours ...
Retrouvez-la dans la lettre trimestrielle d'Aveyron Environnement, n° 23 et sous l'onglet Permaculture de Lou Païs.

La salle d'animation se met en voix

Ce samedi 9 avril les Saint-Jeantais ont assisté à un spectacle inhabituel dans leur salle d'animation où se produisaient dans la même soirée des chorales venues de Nant et de Saint-Affrique. 

Les deux chorales, l'une moderne, l'autre se réservant à un répertoire classique, ont offert une soirée musicale très appréciée qui, on l'espère, ne restera pas sans lendemain.
D'autres soirées viendront, avec d'autres chorales et d'autres artistes qui pourraient bien aussi se produire dans l'église Saint-Jean-Baptiste récemment rénovée et dotée d'une sono qui promet de belles soirées aux mélomanes.

Noria apporte de l'eau à ses moulins

La nouvelle salle Jacques Cros se met en place de jour en jour. Les maquettes, patiemment remises en état par Alain et Sylvain et restaurées par Françoise et Dany, attendent le lit de résine d'une longue portion de Dourbie qui leur redonnera vie.
Un nouveau parcours passant par le Pont Vieux, La Roque, le moulin Bondon et la noria de La Rougerie permettra d'en retrouver les traces sur leur site naturel.
Le généreux donateur, Jacques Cros, sera prochainement invité à l'inauguration de la salle qui portera désormais son nom.

Des places de stationnement réservées aux habitués

Avec l'arrivée des beaux jours et pour permettre un stationnement harmonieux dans le centre du village, il a été décidé de matérialiser des places de parking réservées aux seuls habitués de ces emplacements.

Ce mode de stationnement qui ralentira considérablement la circulation permettra à tous, automobilistes et piétons, d'entrer plus facilement en sympathie et d'apprécier leur légendaire sens du civisme et de la convivialité.
Les chauffeurs de poids lourds, éventuellement bloqués par cette concentration, auront tout loisir de se joindre aux groupes déjà formés et de participer spontanément à la conversation.