22 mars 2018

Cérémonie du 19 mars 2018

Ce lundi 19 mars, par trois fois, à Nant, à Sauclières puis à Saint-Jean du Bruel, les membres de la FNACA et les officiels des trois communes se sont regroupés aux monuments aux morts pour rendre hommage à leurs disparus en ce soixantième anniversaire de la guerre.

A Saint-Jean du Bruel, la cérémonie a pris une dimension plus intime après la lecture du message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'état aux Armées,  quand Henri Regord, maire, a invité Claude Jaquet à déposer une gerbe au pied du monument aux morts rendant ainsi un hommage particulier à son frère, Pierre, qui fut avec Aimé Couni l'un des deux Saint-Jeantais morts pour la France dans cette guerre.



Pour mémoire, nous citons ici le message de Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d'état aux Armées : 

En cette journée nationale, la France rend un hommage solennel à toutes les victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Le cessez-feu du 19 mars 1962, issu des Accords d’Evian, annonçait la fin prochaine d’une guerre alors sans nom. Sur les deux rives de la Méditerranée, entre soulagement et blessures, il engendra des sentiments puissants et divers. Pour tous, il y eut un avant et un après. Aux victimes d’avant le 19 mars s’ajoutèrent, les mois suivants, les milliers de drames d’une transition violente.
Aujourd’hui, dans un même hommage, la France pense à toutes les douleurs et à toutes les souffrances, à toutes les familles déchirées et endeuillées, à celles et ceux qui ont enduré la guerre dans leur chair et dans leur esprit.
Aujourd’hui, sans distinction, la Nation adresse sa reconnaissance et sa solidarité.
Aujourd’hui, la France honore toutes les mémoires.
Celle des soldats morts pour la France ou blessés, celle des appelés et rappelés du contingent, des militaires de carrière, des forces de l’ordre de métropole et d’Afrique du Nord.
Celle des civils de France ou d’Algérie qui eurent à subir l’angoisse, les violences et les attentats.
Celle des Français d’Algérie pour qui cette date signifiait la fin douloureuse d’une histoire parfois multigénérationnelle et qui durent commencer une vie nouvelle.
Celle des membres des forces supplétives, des harkis, qui avaient fait le choix de la fidélité à la France. Les semaines qui suivirent furent celles des représailles et de l’exil dans une métropole qui, entre incompréhension et ignorance, manqua à son devoir d’accueil.
Celle des disparus civils et militaires.
Ces années de guerre ont durablement marqué notre société. Soixante ans après 1958, nous nous souvenons qu’elles ont eu pour conséquence la transformation durable de notre République.
Ces déchirures sont désormais une part de notre histoire nationale mais leur souvenir est encore vif dans notre mémoire collective. Porter un regard lucide et objectif sur ces années doit permettre à la communauté nationale de cheminer vers une mémoire apaisée.
Témoigner, expliquer et partager, sont un impératif afin que, des deux côtés de la Méditerranée, les jeunes générations, préparent l’avenir ensemble.


19 mars 2018

Les chars ont envahi les rues de Saint-Jean du Bruel ...

et sur les chars, des Indiens, Shrek, une cafetière géante, des princesses, des princes ! C'était jour de Carnaval avec force nouveautés et abondance de chars. Le secret de l'APE avait été presque bien gardé et les enfants, aux premières loges sur les chars, ont traversé le village entre chants, rires et confettis.

La fête était si belle que M. Carnaval n'a pas voulu brûler tout de suite. Peut-être savait-il que ce n'était pas fini et qu'on s'était donné rendez-vous dans la salle d'animation pour un joyeux repas tout droit venu du Petit resto de Jean-Paul Sanche, un repas costumé tout en en chansons et en danses.

La soirée s'est terminée dans une démonstration de Salsa emmenée par Madeleine Solano, association Made in Salsa.

04 mars 2018

Carnaval 2018, du coup, et en même temps, mais pas que ...

Le carnaval, on connaît, à Saint-Jean du Bruel comme ailleurs, à la fin c'est toujours M. Carnaval qui brûle. Et c'est (presque) toujours la même main qui allume le bûcher. Après, comme toujours, on se débrouille pour terminer la soirée par un bon repas, des rires, des chansons et des danses. Du coup on se dit qu'on sait où on va ... 

Et en même temps, à Saint-Jean, avec le défilé de M. Carnaval, tout est possible. Une année les chars paradent derrière tracteur, une année, c'est fini, plus de chars. Une autre année, un nouvelle parade, mais pas que ... 

Dans l'après-midi du 17 mars prochain M. Carnaval sera promené dans les rues du village, pour une grande parade. Avec ses chars et confettis ... Des chars ! Combien ? L'affiche ne le dit pas mais à entendre l'organisatrice il y en aura plus qu'on ne croit.

Le plus dur, maintenant, reste à faire. Le secret sera-t-il bien gardé ? M. Carnaval a juré qu'il ne parlerait pas. Il aurait même dit que, s'il venait à vendre la mèche, il méritait d'être brûlé !