26 avril 2019

Le soleil prendra-t-il un dossard ?

Après les menaces de la veille, le soleil se penche ce matin sur l'Esplane, un soleil capricieux, entre brume et nuages, mais suffisant pour donner belle énergie aux installateurs, exposants, bénévoles et employés municipaux venus prêter main forte. Le petit village du Trail se dresse sur l'herbe humide et drue de l'Esplanade pendant que dans la salle d'animation, PC de course compris, les chaises alignées devant l'estrade déjà parée, attendent coureurs et accompagnateurs pour la grande conférence de l'après-midi quand les élites, grands témoins des longs efforts et de l'extrème, viendront communiquer aux compétiteurs un peu de confiance et d'énergie.
Quel temps fera-t-il cette nuit et demain ? Beaucoup en s'activant regardent le ciel et ce soleil, pourtant invité d'honneur, qui va et qui vient comme s'il hésitait encore à prendre son dossard.




25 avril 2019

Je t'aime, moi non pluie

Tout porte à croire que l'édition 2019 va prolonger la longue histoire d'amour qui lie les intempéries au Trail du Roc de la lune. Chapiteau et tribune s'installent ce jeudi 25 sous une pluie battante ... un vrai moral de vainqueur semble une nouvelle fois animer la météo locale. Et pendant que le vent veut déchirer les bâches, l'Esplanade déserte s'enfonce dans la nuit.
Demain dès 14h, quelle que soit la couleur du ciel, les concurrents prendront leurs dossards. Alors commencera la longue attente. Tous les trailers, des plus anonymes aux plus expérimentés se retrouveront à 17h pour une conférence autour des élites, Andréa Huser et Emilie Lecomte, la marraine de l'épreuve. Une rare performance les rapproche, l'une comme l'autre a remporté deux fois la Diagonale du fou, bien loin d'ici, sur l'île de la Réunion, sur des pistes souvent aussi détrempées et glissantes que celles qu'il faudra avaler demain pour se rapprocher de la lune, en revenant du lac des Pises.
Lou Païs saint-jeantais souhaite tout de bon aux organisateurs, aux bénévoles et aux compétiteurs.


22 avril 2019

Des chars, des confettis et un brasier

Encore plus nombreux cette année, les chars géants de l'APE ont pris possession des rues de Saint-Jean du Bruel promenant dans le village des mondes merveilleux. Et comme le ciel se prêtait à la fête tous, petits et grands ont pu les suivre en faisant voler les rires et les confettis.
Le défilé a invariablement conduit toute la troupe sur l'Esplanade où, on ne sait par quelle obstination, M. Carnaval avait encore une fois accepté l'invitation. Et pourtant il devait lui en cuire ...
M. Carnaval cette année a fort bien brûlé. Les enfants en étaient tout impressionnés en particulier un petit pompier qui en était bien désolé et qui serait bien intervenu pour le sauver mais la tradition, voyez-vous, est de le laisser brûler ...








19 avril 2019

L'école des quarante nichoirs

Ce mardi 16 avril, quelques parents sont venus prêter main forte à nos petits écoliers pour cette nouvelle journée de l'opération nichoirs. Il s'agit de favoriser la reproduction des mésanges, redoutables prédatrices de la chenille processionnaire et de la Pyrale du buis. Perceuses et visseuses en main, les parents ont achevé le travail des enfants qui avaient tout préparé, tout mesuré et marqué et qui assistaient leurs artisans d'un jour avec enthousiasme, impatience et parfois un brin d'exigence. L'air de rien, au passage, on apprenait quelques lois de biodiversité, on avait fait un peu de géométrie et de calcul, un peu de travaux manuels et on s'essayait au travail d'équipe.
Un à un, ce sont près de quarante nichoirs, marqués chacun sur le toit du prénom d'un enfant, qui ont été achevés, formant bien vite une véritable petite cité pleine de promesses.
Les bénéficiaires, mésanges bleues, mésanges noires ou charbonnières, trouveront bientôt de beaux abris où installer leur prochaine nichée. Il leur faudra bien sûr un peu de temps pour s'habituer à ces nichoirs tout neufs mais elles viendront tôt ou tard y installer leur nid. Le vieux verger de la Prade en frémit d'impatience. De la fenêtre de leur classe, les enfants verront-ils quelques oisillons s'envoler avant l'été ? Ceci est une autre histoire.




18 avril 2019

Playmobil passion à Saint-Jean du Bruel

Tout juste un an après son premier passage, le peuple Playmobil est revenu à Saint-Jean du Bruel ce week-end du 13 et du 14 avril. Leur guide, Pépito, assisté de quelques jeunes passionnés, a minutieusement installé huit dioramas dans la Salle d'animation, autant d'univers qui se sont déployés avae leurs personnages, tout leur équipement, leurs constructions, leurs chevaux, leurs bateaux, leurs motos et leur force de rêve. L'installation des mille personnages et de leur décor a demandé une journée entière de travail.
Grands et petits visiteurs ont ainsi plongé dans le monde des Aztèques, croisé la route 66, partagé un instant la vie de la ferme ou d'un village médiéval, admiré l'immense cirque et sa ménagerie ou suivi les exploits des pompiers. Ce sont les pirates qui l'ont emporté, avec deux dioramas.
Sur l'estrade, un diorama particulier emportait les visiteurs dans un monde de pirates un peu particulier autour d'une île lointaine où croisaient bateaux pirates et vaisseaux fantômes, pièces uniques entièrement conçues et customisées, c'est à dire imaginées et recomposées, par un jeune passionné de 15 ans, Pierre Allary, au prix de nombreuses heures de travail. De son chantier naval personnel est sorti un redoutable trois mâts renforcé par deux batteries de cinq canons. Cordages, mâts brisés, voiles déchirées, canons, sabords, proue majestueuse ou terrifiante, comme la  proue en carcasse de baleine du vaisseau fantôme, autant de réalisations de Pierre qui ont emmené très loin les petits visiteurs.







Pépito

10 avril 2019

La petite fabrique de nichoirs

A l'école, on y pense depuis longtemps. Pas question de laisser les chenilles processionnaires et la Pyrale du buis s'installer sans rien faire. Et pour réagir proprement, dans le respect de la biodiversité, il faut aider les mésanges et leur construire des nichoirs. Plus il y aura de mésanges plus elles en mangeront.
D'abord il faut bien comprendre pourquoi, c'est un peu de Sciences naturelles, puis dessiner lees plans, géométrie et calcul, puis il faut construire, les nichoirs, travaux manuels. Là, bien sûr, les enseignantes ont appelé à l'aide quelques grandes personnes.
Et ce mardi 9 avril, on a commencé le travail. Chacun a mesuré, tracé et fait découper son lot de six planchettes. La semaine prochaine, avec l'aide de qulques parents, on finit le travail.
Après, il faudra décider où installer les beaux nichoirs. Dans le verger, bien sûr mais peut-être aussi ailleurs, là où les mésanges se sentiront en sécurité ...







08 avril 2019

Art.Com. fait un carton

Avec pas moins de trois cartons pleins, le loto des Artisans et commerçants de Saint-Jean du Bruel a rencontré hier après-midi un franc succès et largement rempli la vaste salle d'animation.
A l'extérieur, contre toute prévision le soleil s'est mis à briller. Simple anecdote. Dans la salle, personne ne levait le nez. Il faut dire qu'au micro les numéros s'enchaînaient bon train et que les lots annoncés, plus gourmands les uns que les autres, n'invitaient pas à la distraction. Et l'on a crié quine à pleine voix tout en remerciant secrètement la générosité des donateurs.
Le reste est l'aventure habituelle des lotos, certains jetons semblent prendre goût à la fête et sortent volontiers du sac, d'autres, plus timides, se font longtemps attendre et arrivent premiers nommés du quine suivant.
Ainsi va la glorieuse incertitude du loto.


04 avril 2019

L'aire de loisirs se dessine à la pelle.

Ce jeudi 4 avril, c'est sous un ciel bien bas, chargé d'un fin grésil neigeux, que s'est effectuée l'hebdomadaire visite de chantier.
Il n'aura fallu que quelques jours, et déjà la petite clairière qui borde le rocher a pris un tout nouveau visage.
La future aire de loisirs commence à apparaître et semble soudain plus vaste. Le terrain, décaissé, remblayé, se recompose méthodiquement. Les soutènements bientôt installés prépareront l'installation des espaces de jeux et de loisirs.
Deux énormes blocs de roche, dégagés par la pelle, l'un schisteux, l'autre métamorphique, marqueront, sans avoir à les déplacer, l'entrée de l'aire. Dernière avancée de schiste en terre aveyronnaise, ils sont un marqueur de la particularité saint-jeantaise, village cévenol sur les bords de la Dourbie.
Article précédent : La Roque fait place nette




03 avril 2019

Livres à dévorer pour un goûter spectacle

Le fonds de livres de littérature jeunesse de l'école de Saint-Jean du Bruel s'enrichit. Ce sont plus de 120 livres richement illustrés qui viennent compléter la bibliothèque de l'école grâce à la dotation spéciale accordée à deux écoles communales de notre département, Salmiech et Saint-Jean du Bruel.
Il s'agit de faciliter l'accès à la lecture de nos petits écoliers. La mairie a financé pour moitié cette dotation qui s'inscrit dans le plan de financement des bibliothèques scolaires initié par le Ministère de l'Education.
Jessy Gil, directrice de l'école, a remercié les généreux donateurs, Anne Lalanne, DSDEN, Guillaume Angles, Conseiller pédagogique, et Henri Regord, maire.
Pour fêter l'entrée à l'école de tous ces beaux livres élèves et enseignantes ont préparé ce mardi 2 janvier un petit goûter spectacle et chanté pour l'occasion les Contes défaits. Ma petite bibliothèque était rangée impec. Mais un jour en colère j'ai tout fichu parterre ... Les mamans de leur côté avaient apporté force gâteaux pour accompagner le jus de pommes de Lucie Fondard.
Les 120 livres auront tout juste le temps d'être recouverts qu'ils retourneront dans leurs cartons pour prendre le chemin de l'école de la Grand'rue où se poursuivent d'importants travaux de rénovation et de mise en conformité. Et là, c'est promis, tous les livres seront rangés impec !



01 avril 2019

Un poste de sonneur (ou sonneuse) de cloches à pourvoir à Saint-Jean du Bruel

Les cloches de l'église Saint-Jean Baptiste, on le sait, ont subi l'usure du temps et doivent être consolidées.
L'opération, longue et minutieuse de descente des vielles cloches et, quelques semaines plus tard, de remontée des cloches réparées, suppose l'installation d'un dispositif de levage particulièrement encombrant qui demandera au passage l'abattage d'un des deux platanes du parvis.
Dans le souci de rendre à l'église, entièrement rénovée tout son caractère ancien, il a été décidé de s'éloigner de tout mécanisme numérique qui commanderait les sonneries.
Une corde de chanvre descendra du clocher et les sonnailles se feront comme aux premiers temps, à bras d'homme. Pour répondre à cette contrainte, un poste de sonneur sera déclaré vacant. Par souci de parité, on acceptera aussi toute candidature féminine au poste de sonneuse de cloche.