27 novembre 2023

Vers une nouvelle Notre-Dame de la Sentinelle

Chacun se souvient de l’acte de vandalisme commis sur Notre-Dame de la Sentinelle au printemps dernier, des doigts avaient été sectionnés, un avait d’ailleurs été retrouvé dans un fourré proche du socle de l’imposante statue. (1,87 m de hauteur) qui domine Saint-Jean du Bruel depuis 1958.
Elle fut érigée à l’occasion du centenaire des apparitions de Lourdes sur un terrain appartenant à la famille Masson, un bel exemple d’œcuménisme entre catholiques et protestants, dans un village qui a connu les affres des guerres de religions.

Ce lundi 27 novembre à 18h, à la salle d’animation, une réunion d’information s’est tenue à l’initiative de Louis-Marie Chèvre représentant  la paroisse St-Amans, Larzac, Dourbie, Cernon, afin de réfléchir à l’action à entreprendre pour le devenir du monument, soit la réparation, soit la rénovation soit le remplacement pur et simple de la statue.

La première solution, la réparation fut rapidement éliminée, la statue étant en fonte d’aluminium, un matériau difficile à travailler, éliminée également la rénovation pour les mêmes raisons, restait le remplacement.

Louis-Marie Chèvre présenta à l’assemblée un premier devis établi par Pierre Almès pour effectuer un terrassement et monter un échafaudage afin de déposer la statue de plus de trois cents kilos et de repositionner la nouvelle, opération estimée à 2 500 €.

Concernant les devis de remplacement, il existe plusieurs propositions :
- Une statue en pierre reconstitué de 1,76 m, fabriqué en Espagne pour un coût de 1 488 € ;
- Une statue en fibre de verre de 1,80 m, fabriqué en Italie pour un cout de 3 220 € ;
- Une statue en fibre de verre d'un poids de 15 kg, fabriquée à Nantes pour un cout de 4 500 € ;
- Une statue en fibre de verre de 1,80 m, fabriqué en France, pour un cout de 6 900 € ;
- Une réplique en pierre, fidèle à l’identique, pour un cout de 9 280 € ;
- Et enfin un dernier devis, établi par un artiste local (qui a déjà œuvré pour la paroisse) pour une statue réalisée en acier traité, d’environ 1,80 m/190 m, sculpture en ronde-bosse (en 3 dimensions) avec 4 ou 5 couches de peinture afin de mieux la protéger, pour un cout de 13 715 €. L’artiste serait prêt a effectuer une esquisse ou une maquette en réduction afin de donner un aperçu de ce que pourrait être sa réalisation. D’emblée, cette proposition sembla davantage intéresser les personnes présentes, toutefois soucieuses mais pas forcément inquiètes quant à sa modernité.

En attendant un choix définitif, Louis-Marie Chèvre décida de relancer la souscription ouverte il y a quelques mois par l’association diocésaine de Rodez, celle-ci disposant actuellement d’environ 9 000 € de promesses de dons,. À rappeler l’aquarelle de la vierge peinte bénévolement par Roland Camboulives et acquise aux enchères pour 250 € par Fabienne Depaillat au profit de cette souscription.

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