Et là, dans un tout petit hameau qui semble aussi vieux que les pierres du chemin, un étrange mannequin portier vous dit que vous êtes arrivés.
Arrivés dans la maison du maître des lieux, Frémion, comme aime à dire la noria qui l'entoure, accueille les visiteurs, bavarde avec ses artistes invités et donne le tempo de la soirée. C'est là, dans cette grande maison en cours de rénovation que se tient le 28ème fermival des Gamberges de la Dourbie. Une salle transformée en espace d'exposition, un jardin devenu salle de restaurant en plein air et salle de concert ... toutes les conditions sont réunies pour une soirée presque complètement improvisée où artistes et public se plaisent à se confondre.
Toutes les conditions sauf le ciel qui joue à mouiller la sono du groupe de jazz et à perturber l'apéro.
Qu'importe le ciel. La soirée est aussi belle sous une bâche et le jazz peut-être plus intime sous les voûtes d'une grande cave. Le trio Maë offre une première partie pleine de chaleur, entre jazz et bossa nova. Après un intermède repas régi par deux cantinières vigilantes, vient la reprise du spectacle autour de chansons de révolte et d'espérance.
Les Gamberges se poursuivent ce soir sous le signe du théâtre et de Baudelaire.
Voir le programme complet sous l'onglet Gamberges.
Les Gamberges de la Dourbie ? Un spectacle qui vaut tous les détours de la route et qui apporte une soirée un peu hors du temps, baignant dans un bouillon de culture délicieusement décalée, les pieds dans le terroir et la tête dans les étoiles d'Aveyron, avant, pour beaucoup, de retrouver le ciel et les soirées de Paris.
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