Le 19 avril 2015 la consécration du nouvel autel marquait la fin d'une longue période de travaux pendant laquelle les Saint-Jeantais ont vu leur église se transformer. Tout avait commencé en apparence un jour de mars 2014 quand les bancs de l'église sont apparus sur le parvis. Les grands travaux de restauration allaient commencer.
En réalité, la première impulsion datait de 2010. Porté par André Fournier, Louis-Marie Chèvre et soutenu par le père Paul Rouve, le projet de restauration de notre église a eu la chance de bénéficier de la maîtrise d'œuvre de M. Louis Causse, architecte des Bâtiments de France pour l'Aveyron. La municipalité n'intervenant, selon sa compétence, que sur la toiture, l'étanchéité et les vitraux, c'est une souscription publique qui a permis au diocèse de financer les travaux.
Le Temple a accueilli pour un temps les offices célébrés par le père Rouve. Le temps des travaux, les deux communautés ont ainsi vécu en bonne intelligence sur des terres autrefois marquées par une cohabitation difficile entre Huguenots et Catholiques. Pour tous, même pour les non pratiquants, ces offices ont bouleversé les habitudes. Les regroupements dominicaux avaient déserté le parvis de l'église et se tenaient sur le trottoir en haut de la Grand'rue. Il est même arrivé qu'une messe soit célébrée sur l'Esplanade, au pied du Calvaire, en un lieu plus habitué aux jeux et aux fêtes.
Que le nouveau mobilier liturgique installé dans l'église soit l'œuvre d'un artiste Saint-Jeantais donne un sens particulier à cette démarche de restauration supervisée par Louis Causse. Rappelons pour la petite histoire que l'idée de ce renouvellement a été suggérée par le père Rouve lui-même.
De nombreux artisans de la commune ont également participé à la restauration de l'
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