Exposition Champieux

Le peintre Champieux, diplômé des Beaux-Arts de Montpellier et membre de la fondation Taylor, toujours animé de la même passion, expose ses dernières œuvres à la maison du Parc à Saint-Jean du Bruel du samedi 24 au dimanche 1er septembre. Peintre non figuratif et merveilleux coloriste, il expose régulièrement dans les galeries occitanes, au musée de Frontignan ainsi qu'au salon des artistes français au Grand Palais, entre autres.  Les œuvres sont filles du silence et de la solitude nous dit Champieux. Il a trouvé dans cette ascèse la raison qui lui commande de peindre et a "construit sa vie selon cette nécessité" comme le conseillait Rainer Maria Rilke dans lettres à un jeune poète.

Une grande figure de St-Jean s’en est allée

C’est en 1961, au décès de sa mère Maria, que Guy Papillon prit les rênes de l’Hôtel du Midi-Papillon, secondé par sa femme Suzette qui abandonna alors son métier d’institutrice pour se consacrer à la gestion de l’établissement.

C’est le grand-père de Guy, Alexandre Papillon, qui avait repris à la fin du 19ème siècle l’auberge de ses beaux-parents. Son fils Gabriel lui avait succédé avant de passer la main à Guy.
Il était authentique comme la cuisine qu'il servait, avec les truites de la Dourbie, les cèpes du Suquet, les légumes de son jardin et les cochons découpés et préparé au "château" (le bâtiment de la rue du cacao). Il a apporté du bonheur à des générations  de vacanciers, venus sur son seul nom, découvrir ce petit coin de paradis entre Causses et Cévennes.

Guy Papillon était un homme enjoué, bon vivant et un tantinet espiègle. Après que son fils Jean-Michel ait pris sa succession en 1981, il s'était installé avec Suzette dans leur maison du Bruel. Il aimait recevoir la famille, et notamment ses neveux et nièces, qui l'appelaient affectueusement "Tonguy". Souvent, après les repas, il y avait séance d'équeutage des haricots du jardin, pour l'hôtel, et cela se faisait dans la bonne humeur et la convivialité.

Il venait régulièrement jouer aux cartes avec ses amis sous les Halles de Saint-Jean. Jovial, il n’était pas avare de bons mots et il poussait facilement la chansonnette. Il ne manquait pas non plus l’occasion de faire des citations en patois, ce qui laissait perplexe les plus jeunes.

C’est un peu la mémoire du village qui nous a quitté ce lundi 19 août 2024, à 97 ans, nul doute que tout un chacun aura une pensée pour lui en passant devant l’hôtel qui porte son nom.

Concerts au Temple

Après un premier concert, le 1^er août 2024, où Jean-Baptiste Rousseau a interprété à la guitare des œuvres de Jean-Sébastien Bach, Johann Pachelbel et Agustin Barrios Mangoré, ce samedi 17 août, Manoël Laurent à enchanté de nouveau le temple de Saint-Jean du Bruel en exécutant au violon des œuvres de Jean-Sébastien Bach. Comme pour le concert précédent, le temple de la Grand' rue affichait complet et des applaudissements nourris et plusieurs rappels ont salué la prestation de l'artiste.

Un grand merci à Pierre-Henri Durand Delacre qui a organisé ces deux concerts, avec l'accord de la Paroisse Protestante Cévennes Méridionales basée au Vigan.

Un public ravi

Une salle comble

Jean-Baptiste Rousseau le 1er août

Au théatre ce soir

Mardi 6 août à 21h, sur l’Esplanade de Saint-Jean du Bruel, c’est devant un parterre comble que la Compagnie La Passerelle a interprété son spectacle « un Vent d’Espoir » une aventure romanesque d’après un roman d’Alexandre Pouchkine.
Un jeu théâtral à caractère épique, la présence de masques, un ensemble musical qui ponctue et souligne le jeu des comédiens, les coulisses apparentes, ce sont autant d'éléments qui définissent le Théâtre Itinérant la Passerelle dans sa volonté de partager avec simplicité et talent le plaisir du théâtre.
La météo était au rendez-vous et le spectacle se déroula sous les meilleurs auspices et se termina sous des applaudissements nourris et de nombreux rappels. Un succès mérité pour cette compagnie qui nous fait le plaisir de venir jouer à Saint-Jean pour la 3ème année consécutive. Souhaitons qu’ils reviennent nous présenter un nouveau spectacle l’année prochaine.

Renaissance de Radio Hexagone

Trente ans après, Radio Hexagone renait sans une ride et retrouve sur le Web, sa vocation de pionnière de la bande FM. Claude Vidal maire de St-Jean du Bruel s’en est félicité à son micro en ce samedi 3 août, jour où l’association des Ruches Hexagonales organisait son premier festival. Jeux spectacles, émissions, foire aux disques et BD, concerts étaient au programme. Le parc de la mairie foisonnait d’activités pour les enfants de 4 ans et plus : jeux d’eau, lectures de contes, atelier peinture, maquillage, et pour les plus grands pétanque, foot, danse country, atelier échasses et rallye concours découverte des curiosités du village co-organisé par l'Escapade St-Jeantaise.
Les enfants et les parents très nombreux avaient envahi le Parc et participaient avec entrain aux activités, qui ont mobilisé toutes les associations du Villages. Un vrai succès. Après un gouter offert par la mairie, Anaïs Douat et Joshua Imeson de la troupe "La Brebis égarée" ont donné leur spectacle burlesque : "Passages", histoire muette de deux vagabonds réunissant leurs solitudes dans un duo hilarant mélangeant l’esprit de Chaplin et le cirque de rue, pour évoquer les thèmes de l’exil et de l’adversité. Les enfants ont fait un triomphe aux deux artistes.
Les concerts de Brinker, Yog, Queen Palace, animés par Radio Hexagone, ont assuré une soirée qui s’est prolongée tard avec Dj Set Pick’s.

Décès de la doyenne de Saint-Jean du Bruel

Le 1^er août 2024, au matin, notre doyenne Madame Marie-Anne Vitry (née Taocali) nous a quitté dans sa 107^ème année.
Madame Vitry était née le 27 décembre 1917 à Entre-Deux, petite commune située près de Saint-Pierre sur la côte sud de l'île de la Réunion. Elle était la mère d’Émile Vitry, bien connu des Saint-Jeantais, qui nous avait quitté en 2020.
Depuis son arrivée à la Résidence la Dourbie, en 2020, Madame Vitry ensoleillait les journées des résidents et du personnel avec son langage créole et ses souvenirs d'outre-mer.
Très attachée à ses racines, elle gardait dans son cœur tout le soleil de son île qu'elle n'avait jamais oubliée.

Tout le personnel de la Résidence la Dourbie adresse à son petit-fils Guillaume et sa compagne Noémie, et à ses arrières petits-enfants, toutes leurs condoléances et leur soutien dans ces moments douloureux.