Trois mois de confinement ont permis à Roland Camboulives de se consacrer pleinement à l'aquarelle et de trouver dans une nature désertée par les humains et les machines mais enchantée par les oiseaux une inspiration renouvelée. L'aquarelle est un art de l'instant, du sentiment couché sur le papier sans retour possible un art de la sincérité. Roland en parle mieux que personne : "pour l'aquarelliste, le plus souvent possible, le meilleur atelier c'est dehors, en chemin, pour saisir sur le vif la profondeur de l'air, l'éclat du soleil qui donne aux pierres leurs couleurs et les infimes variations de la lumière". Enseignant, formateur en IUFM, professeur en Institut de journalisme, cinéphile, la peinture est longtemps restée au rayon des loisirs mais elle flottait dans l'esprit de famille, crayon, pinceaux et
papier attendaient leur heure. Puis la porte s'ouvre sur un projet de très loin préparé qui est surtout, une reconnaissance, un hommage et une dette
à son grand-père et à son père, tous deux peintres lumineux et inventifs, tous deux dessinateurs exigeants, qui lui ont appris à dessiner et à regarder. L'un,
lauréat du concours de Rome, devenu artiste peintre décorateur dans les années 30, l'autre, peintre et photographe, l'un amoureux de la mer, l'autre de la
montagne... "ils ont été mes maîtres exigeants et familiers".
Exposition du 25 juillet au 7 août au Point Accueil de l'Office du Tourisme, 32 Grand-rue à St-Jean du Bruel et dès aujourd'hui et jusqu'au 11 novembre au restaurant de l'Hôtel du Midi-Papillon.
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