Le photographe, grand marcheur chasseur d'images, a suivi le loup à la trace depuis ses terres natales de Sicile et de Calabre jusqu'aux contreforts des Cévennes et des Causses. Les deux mots d'ailleurs sont inscrits à la porte de son atelier.
Les photos de Luigi reconstituent ce parcours fait de traques, d'images volées au loup, de rencontres avec paysans et bergers italiens et français, de traces parfois légères, parfois très explicites, car le loup rôde autour des troupeaux ici comme ailleurs et les réponses des bergers sont multiples.
La longue marche de Luigi devient plus qu'une traque d'images, elle se fait enquête sociologique sur la place du loup dans des montagnes connues pour leur ancestrale tradition pastorale.
Cet été, à l'Atelier des arts, il sera peut-être plus facile de voir le loup que Luigi. Notre photographe, comme le loup, est difficile à voir, comme le loup d'ailleurs il nous vient de Calabre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire