Faut-il vous l'enrober ?

En quelques jours, le chantier de l'école a complètement changé. Aussitôt démonté le grand échafaudage qui couvrait la façade, une nouvelle équipe a pris le relai et posé dans la journée l'enrobé qui va définir le sol de deux des innovations prévues par nos architectes, la pente nouvelle du trottoir dans la Grand rue, pour un accès de plein pied à l'école,  et l'installation d'une passerelle surplombant la partie basse de la cour de récréation.
Côté cour, le dernier grand chantier peut maintenant commencer, avec l'installation de la passerelle qui reliera une salle du premier étage à la cour haute, laissant sur sa droite un jardin bio que les enfants auront plaisir à exploiter. Côté rue, l'accès à l'école nouvelle commence à se livrer aux regards des Saint-Jeantais.
A l'intérieur, on s'approche à grands pas de l'achèvement des travaux, de la révision de la charpente aux installations du rez-de-chaussée où l'on verra bientôt d'autres innovations.
Est-ce dire que le compte à rebours a déjà commencé ? La prochaine réunion de coordination devrait en fixer les dernières étapes.

 

Trois nouveaux titres de Champion de France pour Etienne Vidal

Le bassin olympique de Tarbes accueillait tout récemment l’édition 2019 des Championnats de France Elite Eau Plate "Long Course". Pendant trois jours, les 400 meilleurs nageurs sauveteurs de  l’Hexagone étaient réunis pour décrocher les titres et podiums individuels.
Après un stage au Pôle France de Montpellier sous la houlette de l’entraîneur national, un second stage très intensif à Canet en Roussillon avec ses camarades d’entraînement du SOM Millau Grands Causses Natation, Etienne faisait une petite halte à St-Jean, le temps pour lui de passer 48 heures en famille et de faire ses valises afin de rejoindre la piscine de Tarbes.
A tout juste 16 ans, le jeune Saint-Jeantais a décroché trois nouveaux titres de Champion de France sur 200 m obstacles, 100 m combiné et 50 m mannequin, après un premier titre obtenu cet hiver en bassin de 25 m à Vichy.
Sous le regard admiratif du directeur technique national, sous les encouragements de son coach, Sébastien Sudre, et devant un staff millavois euphorique, Etienne a survolé ces 3 finales pour monter chaque fois sur la plus haute marche du podium.
Galvanisé par ses trois victoires, il a entraîné ses 3 amis : Walid El Kachaal, Mika Andries et Lucas Bonnal dans un relais 4 x 50 m de folie…. avec à la clé un nouveau record de France.
Ces championnats de France exceptionnels pour la délégation millavoise ont permis de hisser Millau Sauvetage à la 2e place des clubs français, avec un titre de vice-Champion de France.
Après une participation aux Nationales de natation à St-Raphael, Etienne a repris ses entraînements sur Millau. La saison de sauvetage et la saison de natation sont loin d’être terminées….
Il participe avec la délégation française à sa première compétition internationale, la célèbre "Rescue" fin mai. Côté natation, Etienne se présentera fin juillet à Caen pour les Championnats de France sur ses spécialités : 50 et 100 m papillon et 50 m dos. A cette occasion, il compte améliorer son classement dans le top 10 des meilleurs nageurs français.

Le Festival du Rouergue s'invite à la Fête votive

Le groupe péruvien

Les bonnes habitudes ne doivent pas se perdre. Cet été les groupes invités par le Festival international du Rouergue, cultures des mondes, reviendront à Saint-Jean du Bruel dans la chaude ambiance de la Fête votive.

Vendredi 9 août 21h 30 Sous les halles
Les Ensembles culturels Qhaswa d'Ayacucho y Huancavelica de Lima (Pérou) feront vivre la redoutable Danse des ciseaux.

Samedi 10 août
Les rues de Saint-Jean s'ouvrent à l'Inde et au Sultanat d'Oman avec le Ballet national Sahashra de Gujarat (Inde) et le Groupe Al Majd de Salalah (Sultanat d'Oman).
18h à 18h 45 Animation des rues du village
21h 30 Défilé aux torches, animation des rues

Remercions Patrice Vidal et le Festival international du Rouergue qui nous permettent chaque de nous plonger dans les cultures lointaines et de recevoir des groupes pleins de vie et de talent. Belle occasion de partager avec eux de brefs instants de complicité et de s'ouvrir à belle rencontre avec ces groupes venus d'ailleurs, porteurs d'autres cultures et du même amour du chant, de la danse et des joies de la fête.

Ballet national Sahashra, Inde

Groupe Al Majd, Sultanat d'Oman

Saint-Jean du Bruel a trouvé son héraut

Ce dimanche 26 mai a vu ce matin la quatrième sortie du Crieur public de Saint-Jean du Bruel.
L'homme au tambour n'est pas seul en piste, derrière lui, autour de lui, toute la troupe du Lezartyshow7 investit la place et participe à la scène en apportant les petits papiers tout droit sortis de la boîte à lettres du Crieur. Le principe est simple, chacun peut s'approcher du point d'écriture, rédiger un petit mot, petite annonce, réflexion, commentaire ou billet d'humeur, et le glisser dans la boîte. Il sera lu sur la place, à haute et intelligible voix, foi de Crieur.
Autre temps fort, la séance de Télé de carton qui a maintenant trouvé le nom de son émission, Singe en monde (prononcez-le, vous comprendrez). Les sujets s'enchaînent, à écouter d'une oreille attentive, et les passants peuvent impromptu être invités à entrer sur le champ dans le cadre sans quitter la place ...
La troupe du Lezartyshow7 réveille le coin des halles, avec beaucoup de fraîcheur et de spontanéité. Elle promet belle animation aux futurs marchés du dimanche de Saint-Jean du Bruel.Cela peut surprendre un peu, le spectacle est encore bien neuf. A chacun de jouer le jeu, ici point de scène, point de séparation entre acteurs et spectateurs, le Crieur nous rappelle que la vie est un théâtre et qu'avoir peur d'y être invité serait comme avoir peur de vivre. Les enfants ne s'y trompent pas. D'ailleurs, écoutons bien, il dit souvent la vérité. La municipalité joue le jeu et confie au Crieur le soin d'annoncer les spectacles et festivités de la semaine.

Les promesses du rocher

Depuis quelques semaines, le chantier de la future Aire de loisirs de la Roque fait ralentir les voitures et s'arrêter les promeneurs. La petite prairie gagnée par les genêts et les repousses de frênes, réaménagée par la pelle mécanique, se transforme progressivement en un vaste espace où commencent à se dessiner ici un petit amphithéâtre, là les bases de la future tyrolienne, ailleurs la zone d'accès au mur d'escalade.
Certains espaces, déjà engazonnés, marquent le lancement de la revégétalisation de la zone. Le projet consiste à inscrire toute la zone de jeux et de loisirs dans un nouveau cadre arboré. Les espaces verts s'étendront des deux côtés de la route pour descendre jusqu'au plan d'eau de la Roque, également réaménagé.
A quelques courtes semaines de l'été le chantier de l'Aire de loisirs est riche de promesses pour les amateurs d'activités de pleine nature.

 

9 mai 2019, Régine Haxaire parle aux enfants des années d'Occupation à Saint-Jean du Bruel

Au lendemain de la cérémonie du 8 mai 1945, les enfants de l'école de Saint-Jean du Bruel avaient hier un autre rendez-vous avec l'Histoire. Ils accueillaient dans leur école du Bruel, Régine Haxaire, fille de Marie-Laurence Quatrefages, Juste parmi les Nations.
A l'école les enfants l'attendaient avec impatience. Les plus petits se faisaient sages et les plus grands avaient consciencieusement préparé toute une série de questions. Enfin la dame est arrivée, accompagnée par M. le maire.
Les plus petits, un peu intimidés, étaient assis en cercle. Ils ont offert une de leurs petites chaises à Régine Haxaire, fille de Marie-Laurence Quatrefages. Chaque enfant a dit son prénom, Régine a dit le sien et la petite conversation a commencé, presque à voix basse, comme une confidence. Les souvenirs qui surgissaient étaient ceux d'une petite fille de cinq ans, une petite fille de leur âge, qui leur racontait ce qu'elle avait perçu de ces années de guerre, ce qu'elle avait vu et ce que sa mère et ses grands frères et soeurs s'appliquaient quelquefois à lui cacher.
Car il s'agissait bien de cela. Régine, cinq avait mené sans le savoir  sa vie d'enfant dans une maison où sa maman prenait le risque d'accueillir et de cacher un juif poursuivi par les Allemands. Sans le savoir, ou presque ... il y avait bien eu cette fois où Régine avait aperçu un monsieur dans le couloir mais on était parvenu à la persuader qu'elle avait cru le voir et qu'elle avait fait un cauchemar. La petite anecdote a beaucoup impressionné.
Et le courant passait si bien entre Régine et les enfants de la Petite Section que, là-haut, les grands s'impatientaient un peu. Ils avaient hâte de poser leurs questions. Avec les élèves de Grande Section, un nouveau dialogue s'est installé, plus construit, plus précis mais très vitre l'émotion et la complicité se sont installées. Les enfants de l'école ont adopté la petite fille de 1943 venue leur dire avec des mots simples et précis, la vie d'une famille nombreuse et discrète, dans une petite maison de la Place l'Aire.  Personne à la maison ne se doutait alors qu'un jour maman Laure serait nommée Juste parmi les Nations et que l'école de son village porterait son nom. ...

D'autres familles dans la commune ont abrité des Juifs et pris des risques semblables qui méritent reconnaissance. D'autres Juifs n'ont pas eu la même chance. Beaucoup de choses encore restent à découvrir.
Régine Haxaire et M. le maire ont remercié les enseignantes pour leur implication et la qualité de leur préparation. Une autre rencontre est prévue en septembre prochain, peu de temps avant l'inauguration officielle de l'école.

Cérémonie du 8 mai au Parc de la mairie

La cérémonie de commémoration de la victoire du 8 mai 1945 revêtait cette année un caractère un peu particulier pour les Saint-Jeantais qui se rassemblaient pour la première autour du monument aux morts après l'abattage de deux épicéas qui menaçaient chute. Pour le public, habitué à prendre place dans la partie haute du parc, le point de vue sur la cérémonie en était facilité.
Henri Regord, maire, a lu le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées.
"En ce 75ème anniversaire de l’année 1944, la France se souvient de ses libérateurs. (...) Ici, l’action des maquis était décisive. Là, l’action commune des soldats et des résistants emportait la décision.
75 ans après, alors que les derniers témoins vivants de cette histoire sont parmi nous, la mémoire de ces événements demeure."
Les enfants de l'école, dont certains assistaient à la cérémonie aux côtés de Jessy Gil, leur directrice, auront dès cet après-midi rendez-vous aveccette mémoire vive, qu'il est de notre mémoire de transmettre. Ils accueillent, dans leur école provisoire du Bruel, Régine Haxaire, fille de Marie-Laurence Quatrefages, Juste parmi les Nations, qui donnera son nom après l'été à l'école communale de Saint-Jean du Bruel.

Un crieur public à Saint-Jean du Bruel

Pour la première fois depuis longtemps un roulement de tambour a retenti sous les halles de Saint-Jean du Bruel précédant l'appel du crieur public.
"Oyez, oyez, braves gens !" En ce dimanche matin, 5 mai, de braves gens il n'y avait guère autour des halles, ni de mauvaise herbe tant le vent violent et le froid encourageaient à rester chez soi. C'est ainsi que bien peu de Saint-Jeantais ont pu entendre le crieur lancer ses premières annonces ni suivre le premier JT décalé de la télé de carton, ni admirer les tenues intemporelles de la bande des Artyshow 7 qui ouvraient ce matin la saison estivale n'en déplaise au vent mauvais.
Manu, Piou, Jeanne, Aurélie, Monique, Jean-Marc, Cyril, Axel et quelques autres peut-être, grands amateurs de spectacle vivant, se sont promis d'apporter un souffle nouveau aux dimanches, aux fêtes et aux rues de Saint-Jean du Bruel. En attendant de les revoir dimanche prochain, retenons une annonce prometteuse du crieur : Lezartyshow 7 donneront leur premier spectacle samedi 11 mai à 19h dans la salle d'Animation de Saint-Jean du Bruel.

Des coquelicots au Musée de l'eau

Ce vendredi 3 mai, Jean-Baptiste Compan et Gardarem les coquelicots ( Nous voulons des coquelicots) se déplaçaient, de Nant à Saint-Jean du Bruel, pour présenter Le temps des forêts, film de François Xavier Drouet, une charge émouvante et implacable contre la malforestation.
Le film s'ouvre sur une question, une plantation d'arbres destinés à la coupe et tous de la même essence est-elle encore une forêt ? Il se termine sur un constat, il n'y aura bientôt plus de vieille forêt, la recherche du profit impose des pratiques contre nature qui ne respectent pas la logique du vivant. On y voit d'immenses plantations d'arbres, sans oiseaux, sans chevreuils, sans mélange d'essences, des plantations intensives qui produisent des arbres élevés pour être abattus, des arbres à bois comme il existe des bêtes à viande, au mépris des richesses du sol, au détriment des bénéfices naturels qu'apportent aussi les vraies forêts.
La semaine dernière à Montpellier le cinéma Utopia accueillait l'avant-première du film Les arbres remarquables, un patrimoine à protéger réalisé par Museo films et l'association A.R.B.R.E.S. Beautés fragiles, agressées par la recherche du profit, de la rentabilité des cultures, menacées de disparaître.
Hier soir, Le film de François-Xavier Drouet semblait finir là où  Arbres remarquables de France commence. Il existe des arbres remarquables, d'une impressionnante beauté. il est vital de les protéger. "On les voit quand ils ne sont plus là ..."
Le mois prochain, toujours à Saint-Jean du Bruel, Luigi de Zarlo présentera son film Les Grands Causses, promenade émerveillée, de Causses en vallées, à la découverte des beautés de notre patrimoine naturel. Tant que ces beautés demeurent, que reste-t-il à faire ?
Célébrer les richesses de notre patrimoine, classer les arbres remarquables pour les protéger, alerter, militer ... ceux qui ont pris conscience du risque, qu'ils soient A.R.B.R.E.S. ou coquelicots, nous posent la même question. Le temps des forêts nous est-il compté ?

Pour mémoire,
si le musée est fermé le temps de renouveler sa muséographie,

la salle de conférence reste disponible.

Contact : 05 65 62 26 16 aux heures d'ouverture de la mairie.

Renée-Lise, Luigi et les 500 bougies de Léonard

Renée-Lise Reppel et Luigi de Zarlo ont choisi ce 2 mai, jour du 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, pour dévoiler leur projet artistique et un peu de leur agenda de l'été.
L'un et l'autre y pensent et y travaillent depuis plusieurs mois.
Luigi de Zarlo, artiste en résidence à Saint-Jean du Bruel porte le projet depuis l'été dernier. Depuis sa Calabre natale il a repris les anciennes chemins de Leonardo da Vinci et proposera une série de photos mêlant reportage, appropriation et détournement comme cet Homme des Cévennes, portrait du photographe en Homme de Vitruve qui constituera l'affiche de son exposition estivale dans son Atelierr de la Grand rue.
Quant à Renée-Lise Reppel, les enfants de l'école la connaissent bien. Elle prépare avec eux une série de travaux autour du maître italien et ils ont encore deux rendez-vous de travail dans leur école de la Prade. Les réalisations des enfants seront intégrées à l'exposition que prépare Renée-Lise pour la Maison du Parc où seront présentées ses peintures, sculptures et mobiles fruits de longs mois de travail.
Sous l'impulsion de nos deux artistes Saint-Jean du Bruel se prépare à vivre un été Léonard de Vinci avec deux expositions, l'une permanente de juin à septembre à l'Atelier de Luigi de Zarlo, l'autre du 8 au 16 juin à la Maison du Parc, siège de l'Association Marco Polo, et rendez-vous estival des amateurs d'art.
Dès juillet, les œuvres exposées à la Maison du Parc investiront les rues du village.
Renée-Lise Reppel fera sortir les créations de leur salle d’exposition pour les offrir à la vue de tous. Ainsi, les tableaux vont recouvrir les fenêtres, les portes aveugles ou les vitrines avec la complicité des Saint-Jeantais. C'est ainsi que pendant tout l'été le village s'enrichira d'un inattendu parcours Léonard. Les anciennes rues y trouveront un attrait nouveau en mêlant leur propre histoire à celle du maître italien.

Ce sera par ailleurs l'été de Luigi qui prépare en même temps l'avant-première de son film Les Grands Causses dont Lou Païs reparlera bientôt.

Dans la Grand rue, l'école fait peau neuve

Les travaux de rénovation et de mise en conformité de l'école de la Grand rue sortent en bon ordre de l'hiver.
A l'intérieur, les équipes se rapprochent des finitions et déjà les sols et les murs se préparent, la chaufferie est en cours d'installation et la livraison du monte-personne est programmée.
A l'extérieur les chaux sont faites côté cour. Ce mardi 30 avril,le démontage de l'échafaudage a révélé une façade couleur sable qui fait paraître encore plus grande l'école communale et c'est sous un beau soleil que l'architecte et ses artisans ont tenu une première réunion de chantier. Il y était en particulier question de la pose de l'enrobé et de l'installation de la passerelle tant attendue qui donnera à la nouvelle cour sa touche d'originalité. C'est là qu'interviendra Patrice Gontier, qui sera le régional de l'étape.
Côté rue se préparent les mêmes séquences, pose d'un enrobé et installation de l'échafaudage pour mettre en œuvre les chaux en attendant la pose du nouveau seuil et de la nouvelle porte d'entrée.
Mai, le mois des ponts, nous engage à pas comptés dans la dernière ligne droite. Le bâtiment, comme il se doit pour une école, va connaître un intense troisième trimestre.

Abattage préventif dans le Parc de la mairie

Les jeudi 3 mai et vendredi 4 mai, la circulation sera interdite de la place de la mairie au petit pont du boulodrome. Le stationnement sera interdit aux abords du parc de la mairie et le long du ruisseau (parking situé en face du rideau de fer). 

Il est temps d'aider à tomber deux arbres du parc, fragilisés par l'âge et le vent. La sécurisation de la zone d'intervention s'accompagne d'autres petites précautions. Les planches des bancs publics et le lampadaire de la petite place circulaire ont été provisoirement retirés.

Voir l'arrêté municipal du 29 avril 2019.